Métro Montréal / 25 septembre 2013

 

Rush: la vie des gens riches et célèbres
Par Ned Ehrbar

 

Jouer une vedette pourchassée par la presse à potins dans Rush a aidé Olivia Wilde à comprendre sa propre célébrité. Mais ce qui l’a surtout intéressée, c’est de regarder Ron Howard travailler.

Olivia Wilde était franchement heureuse de participer au tournage de Rush –, même si son rôle ne demandait que neuf jours de travail – ne serait-ce que pour avoir la chance d’être dirigée par Ron Howard. Dans le film, Wilde joue Suzy Miller, une femme de la haute société, mannequin et mariée au pilote de Formule Un James Hunt (Chris Hemsworth). Du beau travail, quoi!

On ne vous voit pas longtemps à l’écran dans la peau de ce personnage.
C’est vrai. Elle est là dans un but précis – celui, je crois, de montrer un pan de la vie personnelle tumultueuse de James Hunt. J’adore la façon dont il charme Suzie. Elle n’a pas été impressionnée seulement par sa célébrité ou son apparence physique, mais plutôt par la façon dont il l’approche, avec un romantisme intrépide. C’est une femme très intéressante. Elle a de très tendres souvenirs de James, et ça m’a beaucoup aidée. Je voulais rendre justice à l’histoire d’amour qui, je le crois, a existé entre eux. Elle a eu une carrière prolifique et ne l’a certainement pas épousé pour son argent. Ils se sont mariés à cause d’une impulsion romantique, et je voulais vraiment que ça se sente. Je crois qu’en rétrospective, elle l’a vraiment aimé et a été heureuse qu’ils passent cette période de temps ensemble.

«J’ai développé un sixième sens – j’entends le bruit des appareils photo de très, très loin.» – Olivia Wilde, qui suggère aux paparazzis de s’équiper d’un silencieux pour leur appareil.


Vous jouez une femme célèbre qui doit composer avec le fait qu’elle attire beaucoup l’attention de la presse et des paparazzis, quelque chose que vous faites assez bien dans votre propre vie.
J’essaie! Je crois que conserver un point de vue extérieur à tout ça est important. Il faut comprendre à quel point c’est étrange et ne pas se laisser atteindre comme si c’était des attaques personnelles, mais comprendre que c’est comme ça dans cette industrie bizarre. Un mal nécessaire en quelque sorte. Il faut garder un certain sens de l’humour par rapport au fait d’être constamment regardé dans la rue, par exemple, sinon on devient fou. Je pense que je l’ai plus facile que beaucoup d’autres, alors j’essaie de ne pas me plaindre, mais par moments, ça m’exaspère. Mais qui sait? J’ai espoir qu’en cette ère de réseaux sociaux, tout le monde devienne éventuellement une célébrité, que le manque total de vie privée fasse en sorte que les gens ne soutiennent plus une industrie qui se spécialise dans le harcèlement.

***
Objectif : réalisation
«J’ai tourné un court métrage il y a des années, c’était ma première incursion dans ce domaine et ça m’a donné la confiance nécessaire pour pouvoir le refaire à plus grande échelle, affirme Wilde à propos de son intention de passer derrière la caméra. Ça m’a permis de comprendre que je ne suis jamais aussi heureuse que sur un plateau en train de réaliser. C’est comme si j’avais finalement enfilé des chaussures qui me faisaient bien. Et j’ai tout de suite décidé de le refaire, mais avec la bonne histoire, que j’écrirais moi-même – ça doit nécessiter une habileté différente de la réalisation du scénario de quelqu’un d’autre. J’aimerais essayer un jour, mais après en avoir tourné un que j’aurais écrit. J’y travaille actuellement. Je pense vraiment qu’apprendre de Ron Howard en travaillant avec lui aura une influence sur la façon dont je réaliserai.»

 

Source: journalmetro.com

 

ActualiserRetour | Home